mardi 29 octobre 2013

Carton plein à FESTHEA-Nice !! (3 mai 2010)

Quelle joie, quel bonheur !!
Tout d'abord et avant tout le plaisir de jouer devant une salle comble, sentir le public réagir au quart de tour ! Non, il n'y a rien de comparable à cela !
Mais prenons les choses dans l'ordre : arrivée à l'Espace Magnan vers 11h00, dimanche 2 mai 2010 ; le temps de se faire une "italienne" avant le speed de l'installation prévue pour midi.
La troupe précédente accuse un petit retard qui nous stresse quelque peu ! Nous entrons sur le plateau vers 12h40 ! Le réglage des lumières sur toutes les configurations de décors n'est pas une mince affaire ! Heureusement, le sérieux de Bruno allié au professionnalisme incontesté de Christopher nous rend l'affaire bien plus aisée que nous ne le craignions ! Certes, il faut encore entrer la programmation de l'éclairage dans le jeu d'orgue, mais bon, les régisseurs assurent malgré la remontrance (pas forcément très adroite !) d'un des membres du jury.
Un jury qui entre dans la salle avant même que le rideau de scène soit fermé, ce qui nous contrarie considérablement !
Pourquoi n'attendent-ils pas que nous soyons prêts ? D'autant plus que nous ne sommes pas responsables de ce retard !
Peu importe, nous sommes prêts !
Le rideau s'ouvre, les premières notes de l'accordéon de Gabrielle s'envolent vers le public massé dans la salle, certains spectateurs assis dans l'escalier !
C'est parti ! Et ça roule dès le départ ; on se sent épaulés par ce public présent, chaleureux, attentif, connaisseur ! Rien que du bonheur !
Puis nous sommes déjà à la fin, au noir final ! Les applaudissement explosent ! Un "tonnerre" comme on dit ! Quel pied ! Le salut est interminable, on revient pour trois rappels tandis que les spectateurs se lèvent dans la salle ! Woahh !!! Doucement avec nos p'tits coeurs ! ça tape fort ! C'est génial !
Mais bon, ce n'est pas fini ; il faut vite plier décors, costumes et accessoires, vider les loges en deux temps trois mouvements pour la troupe suivante et aller rencontrer le jury qui nous reçoit dans une petite salle du deuxième étage.
Là, quelques petites questions concernant la génèse du projet de ce spectacle, sur les décors, etc.
Le jury nous libère et c'est à nouveau la course pour aller ranger notre matériel dans les véhicules.
On revient à l'entrée du Théâtre Magnan où de nombreux spectateurs sont encore là ; dès qu'ils nous voient, nous sommes à nouveau applaudis ! En pleine rue ! Inouï ! Génial !Que du bonheur !
Les témoignages de félicitations commencent à fuser de toutes parts, unanimes !
Puis vient le moment fatidique du palmarès ; nos coeurs battent très très fort !
C'est Isabelle qui se trouve la première à être distinguée ; elle reçoit un légitime Prix d'Interprétation Féminine qui l'émeut grandement : C'est fabuleux !
Nous recevons ensuite le Prix du Public ! Sûrement l'un des plus beaux prix qui puissent exister ! Le but suprême pour une troupe théâtrale : faire plaisir au public ! Non, il n'y a rien de tel !
Puis vient enfin l'ultime récompense, celle qui constitue la clef de l'accès en finale nationale, LE PREMIER PRIX ! Et c'est encore à nous qu'il est attibué, des mains de la présidente du jury, et à l'unanimité !
Quelle joie, oui, quel bonheur ! Nous descendons de la salle pour aller récupérer le trophée sur scène ; Michel prend la parole avec sensibilité et intelligence, comme d'hab' !
Puis tout le monde est convié au cocktail de clôture du festival où, encore et encore, on reçoit mille témoignages amicaux et ô combien agréables !
Sans compter quelques propositions de représentations futures, évidemment !
Puis les amis "théâtreux" commencent à quitter les lieux, certains heureux d'avoir eu un prix, les autres sûrement un peu déçus, bien sûr.
Mais pour nous ce n'est pas fini ; il faut regagner Fayence pour aller décharger les décors des voitures.
Puis on se sépare, extrêmement fatigués par cette journée intense, mais le coeur en fête et la tête ailleurs !
Mais bien que nous tombions de sommeil, nous ne parvenons pas trop à nous endormir rapidement, tant le désir de rester immergé dans ce dimanche de bonheurS est fort !
Oui, rien que du bonheur !!!

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